Les iles Ioniennes, ACTE 1 : DE CORFOU A ZANTE.

Nous trouvons Amélie, notre bateau, dans la marina de Gouvia, un garage à bateaux isolé au nord de la ville de Corfou. Contraste extrême avec notre première escale dans la profonde et calme baie de Valtou, peu fréquentée et où nous pourrons nager dans une eau verte et opalescentePoursuivez ici selon votre inspiration...

Après un bref retour à Gouvia pour essuyer une alerte météo, départ vers Gaios sur l’île de Paxos, à l’ambiance plus festive et aux quais encombrés de bars et de restaurants animés.

Puis direction le port de Lefkada, au nord de l’île de Leucate. Pour y accéder, il faut passer par un chenal commandé par un curieux pont tournant qui s’ouvre à certaines heures pour faire passer des files de bateaux.

Lefkada est une ville agréable au milieu d’immenses étangs et, passé les quais, on y trouve une sympathique atmosphère grecque.

Nous en partons pour mouiller dans la vaste baie de Vlicho, où nous sommes nombreux à nous abriter d’un nouveau coup de vent, avant de retourner à Lefkada chercher une équipière, et d’y dénicher un petit restaurant de rue, annexe d’une poissonnerie, aussi simple que recommandable.

Départ avec une météo incertaine vers l’ile de Meganisi. Nous mouillerons dans la baie bien abritée de Port Atherinos. Avec son petit air de ria, elle accueille aussi de nombreux bateaux de pêcheurs.

Sur notre bord, on a envie de bien manger. On trouve toujours des volontaires pour la cuisine, ici pour la préparation d’un délice de poisson cru et de fruits.

Retour vers l’île de Leucate avec un bon vent, dans des chenaux splendides entre iles et montagnes.

Nous allons cette fois vers le sud, à Sivota, réputée pour son charme, son ambiance assez classe et son affluence l’été mais, malgré le nombre de bateaux, nous trouverons ce village raisonnablement animé dans la douceur de la fin septembre.

Pas question de manquer Ithaque, direction Vathy, au fond d’une immense baie, où nous mouillons à quai.

Nous découvrons une petite ville vraiment agréable, où le tourisme n’a pas tout dévoré.

Une petite marche nous emmène à une plage discrète, enchâssée dans une anse profonde et ombragée de magnifiques oliviers, arbres omniprésents dans les Ioniennes, aux troncs souvent spectaculaires, énormes et noueux.

Cap vers Samy, sur l’ile de Céphalonie, sous un ciel menaçant. Il éclatera en orage à notre arrivée mouvementée au port qui mobilise l’équipage.

Le soleil revient vite pour une dernière ambiance marine dans ce petit port tranquille et typique, avant d’aller finir à Zante, ville plus grande, bruissante de voitures, d’activités et de touristes, où le bateau changera d’équipage avant de remonter vers Corfou.